Maintenant rendus sur Facebook & Instagram!

Pour plus de convivialité, nous sommes maintenant uniquement sur Facebook & Instagram! J’y partage aussi des articles venant d’ailleurs, des memes, des coups de gueule.. bref, plein de choses que je ne pouvais pas faire aussi aisément ici.

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J’ai donc « re-brandé » un peu La Frugale & La Fourmi pour avoir une image un peu moins « sévère » qui correspond un peu mieux à là où je veux aller avec ce projet-là.

Tout d’abord, j’abandonne complètement les articles sur le blog que je relayais sur les autres plateformes; je trouve ça lourd à gérer, et comme j’ai 0 envie de bâtir un empire numérique parsemé de pubs qui pourraient éventuellement me rapporter des sous, je n’y vois pas grand intérêt. C’est un modèle qui marche pour plusieurs, mais perso je veux juste spread the love, le but n’étant pas de monétiser quoi que ce soit! Vous retrouverez donc les articles en entier sur les différentes plateformes. 🤓

Ensuite, j’ai vraiment envie d’éviter autant que possible de vous parler de taux d’intérêts, de REER pis d’intérêts composés; ce sont des concepts importants, certes, mais Ô combien barbants. 😴 Mon objectif, c’est d’attirer l’oeil de gens comme toi pis moi qui trouvent ça plate à mort ces affaires-là, mais qui ont quand même le goût de mieux comprendre leurs finances et de les gérer adéquatement. C’est pas vrai que ça te prend un bac en comptabilité pour t’y retrouver, pis c’est pas vrai non plus que reprendre le contrôle de tes finances c’est aussi l’fun qu’une crise d’hémorroïdes. (Désolée, c’est la première idée qui m’est venue! 😅) Je veux que ce soit léger & fun, que tu prennes ce dont tu as besoin pis que tu laisses faire le reste, pis qu’à la fin tu sois un peu fier de toi d’avoir fait des petits changements dans la gestion de tes finances. 😎

La liberté financière, ça peut être de prendre ta retraite à 40 ans, mais ça peut aussi juste être de te mettre suffisamment d’argent de côté pour pouvoir dire fuck off à ton boss si un bon matin t’es rendu que t’haïs ta job.🖕 J’espère que tu vas nous suivre encore, pis sache qu’on sera toujours à l’écoute pour des suggestions/commentaires/idées! ✌️ D’ailleurs je nous cherche un nouveau slogan; si tu nous trouves quelque chose de nice, tu gagnes un t-shirt! 😂

Qui m’aime me suive!!

L’éternelle insatisfaction salariale.

C’est un sujet d’actualité ces temps-ci dans notre maison, et ça m’a amenée à me poser la question « Est-ce qu’on se satisfait un jour du salaire qu’on gagne? »

Chaque année, lors des révisions salariales annuelles, mes collègues & moi avons la même réflexion : une augmentation de salaire, c’est ben l’fun, mais ça dure 2-3 semaines. Après ce petit moment de grâce, on est déjà en train de penser à la prochaine révision salariale, et surtout à l’espérer meilleure que l’année précédente.

Longtemps je me suis dit que mon éternelle insatisfaction était simplement due au fait que je considérais gagner en-deçà de ce que je « valais » et je me disais que mes efforts méritaient d’être plus grandement récompensés. Après 10 ans à travailler pour le même employeur, j’ai connu des bonnes et des moins bonnes augmentations, et pas toujours tributaires de l’effort déployé au courant de l’année; c’est bien ça qui me déroutait le plus : l’incohérence et l’imprévisibilité. Malgré tout, j’y ai toujours trouvé mon compte et je ne me voyais pas quitter mon emploi, même pour un salaire plus élevé, de peur de perdre les acquis que j’avais et qui, selon mes critères bien personnels, venaient compenser l’écart salarial.

Monsieur Fourmi, quant à lui, est vraiment différent à ce niveau-là, ce qui explique les débats qui ont cours actuellement dans notre maison sur le sujet. Pour lui, si ses attentes salariales et ses possibilités d’avancement ne sont pas rencontrées, c’est un deal-breaker et il veut quitter, peu importent les autres critères positifs à côté.

Je me suis donc demandé ce qui motivait un employé à rester, et ce qui le motivait à partir. Je suis tombée sur la Théorie à deux facteurs de Frederick Herzberg qui explique que la satisfaction au travail et l’insatisfaction au travail agissent de manière indépendante, ce qui fait qu’un employé peut à la fois être satisfait et insatisfait au travail. 🤯 As-tu mal à la tête déjà? Parce que moi oui, mais je vais te faire ça simple, promis!

En gros, motivation = absence d’insatisfaction + satisfaction.

La base de tout ça, c’est d’avoir le moins possible de facteurs d’insatisfaction par rapport aux critères suivants (entre autres) :

  • Politique salariale & salaire
  • Conditions de travail
  • Ambiance de travail et relation avec la direction & les collègues
  • Type de management
  • Sécurité du travail & sécurité d’emploi

Les facteurs de satisfaction, quant à eux, sont relatifs à l’épanouissement de l’individu dans son travail, par exemple:

  • Intérêt pour les tâches & responsabilités
  • Réalisation de soi
  • Autonomie
  • Possibilités d’avancement, de promotion
  • Valorisation du travail effectué

Donc pour atteindre une motivation maximale, il faut avoir le moins d’insatisfactions possible dans la première catégorie, et le plus de satisfactions possible dans la seconde.

Si on revient au point « salaire » uniquement, il fait partie de la première catégorie, donc une potentielle source d’insatisfaction qui, à voir mes collègues & amis quand vient le temps des révisions salariales annuelles, pourrait être qualifiée d’insatisfaction constante. Par contre, si les autres points d’insatisfaction ne sont pas présents, et si en plus plusieurs facteurs de satisfaction sont rencontrés, ça aide à avaler la pilule.

Malgré tout, je n’ai jamais de ma vie rencontré quelqu’un qui m’a dit « Je gagne suffisamment bien ma vie, je serais d’accord pour ne plus jamais avoir d’augmentation salariale à l’avenir. » Pour ma part, j’essaie de garder en tête qu’en temps normal, + de salaire = + de responsabilités, et souvent, + de responsabilités = se faire + chier. (Oups. Mon langage. 🙊) C’est via cette équation que j’arrive malgré tout à relativiser ma situation, et maintenant que je connais la Théorie d’Herzberg, je comprends surtout que si je suis encore là après 10 ans, c’est que je coche pas mal tous les critères de satisfaction, et très peu de critères d’insatisfaction.

Reste que l’humain étant ce qu’il est (et j’en suis!), on en veut toujours plus plus plus! À la différence que moi ce n’est pas pour pouvoir en dépenser plus plus plus; c’est juste pour pouvoir quitter le monde du travail plus plus vite! 😄

Et toi, à quel point es-tu satisfait de ton salaire?

Critique littéraire (lol) : La retraite à 40 ans

Je t’avais dit qu’on arriverait avec des nouveautés, en v’là une : des « critiques littéraires » de livres traitant de finance, d’indépendance financière, etc. Je mets des guillemets parce que tsé, c’est pas parce que j’ai fait mon DEC en Arts & Lettres que je peux me prétendre critique littéraire; c’est ben ben ben modeste tout ça, prends pas ça trop au sérieux non plus! 😄

J’avais deux livres que je voulais absolument lire, soit le dernier de Pierre-Yves McSween, Liberté 45, mais surtout surtout celui de Jean-Sébastien Pilotte, La retraite à 40 ans.

J’ai commencé à lire le premier dans le temps des Fêtes, pis je vais être ben honnête avec toi, ça a un peu gâché mes vacances. Sans blague, j’ai commencé à prendre des notes pendant ma lecture, pis plus ça allait, plus je m’insurgeais et plus j’étais en maudine contre PY. J’aurais pas donné cher de sa peau si je l’avais malencontreusement croisé à l’épicerie! Pour le bien de ma santé mentale (et la survie de PY), j’ai simplement fermé le livre avant la fin. Mr. Fourmi l’a lu au complet, lui; il pourra peut-être en faire un review éventuellement. Ou pas.

Par contre, quand j’ai enfin reçu la notification m’indiquant que celui de Jean-Sébastien était enfin disponible (ouais, parce que je l’ai emprunté à la bibliothèque numérique tsé, t’es frugale ou tu l’es pas! 💁‍♀️) je me suis garrochée dessus et je me suis empressée de le lire.

Je fondais beaucoup d’espoir en cette lecture (rien de moins!), surtout après avoir vécu ma déception avec PY. Il faut dire que j’aime beaucoup le blog de Jean-Sébastien (http://www.jeuneretraite.ca) et que sa vision ressemble pas mal plus à la mienne que peut l’être celle de PY.

Eh bien je n’ai pas été déçue du tout! Frugalité, minimalisme, choix conscients, allergie à l’endettement & désir de liberté sont au menu. Il n’y a rien de culpabilisant dans le livre de Jean-Sébastien; aucun jugement, que des bons conseils. Même lorsqu’il parle de REER/REEE/CÉLI ça demeure intéressant et intelligible, même pour le lecteur le plus néophyte. C’est concis, précis, teinté d’humour même (pour vrai j’ai ri fort au moins 1 fois, shout-out pour ça!) et ça traite de tous les aspects auxquels on doit tenir compte si on veut aspirer à plus de liberté financière. Ça pourrait facilement s’inscrire dans la série « Pour les Nuls », du genre « Comment devenir libre financièrement pour les nuls ». Que tu veuilles prendre ta retraite à 40 ans ou à 75, il y a du bon pour toi là-dedans.

Contrairement au livre de McSween dans lequel on se fait presque dire qu’il est trop tard si on a n’a pas commencé à 20 ans ou qu’on n’atteindra jamais notre but si on ne gagne pas 100k+ par année, le livre de Jean-Sébastien nous fait plutôt comprendre que la solution n’est pas nécessairement de gagner plus, mais surtout de dépenser moins. Considérant que Jean-Sébastien a atteint son objectif de retraite à 39 ans en gagnant un salaire de moins de 60k par année, je trouve ça beaucoup plus encourageant; ça veut dire que s’il a pu, tu peux probablement toi aussi. 💪

Honnêtement, empressez-vous de lire ça si ce n’est pas déjà fait, ça vaut sincèrement le coup/coût/cou (prends ce que tu veux!) Et si vous ne le connaissiez pas déjà, allez lire son blog http://www.jeuneretraite.ca/ ses articles sont toujours super étoffés, dignes d’un travail journalistique! (D’ailleurs, son livre compte 148 références, on rit pu!)

P.S. J’ai crié dans’ maison quand j’ai lu qu’on était cités dans les remerciements! Je me suis sentie comme quand l’animateur de radio passait ma demande spéciale en nommant mon nom live. 😎

Couper les ponts avec ton fournisseur télé.

Il y a peu de temps, on jugeait rapidement quelqu’un qui nous disait ne pas avoir le câble à la maison. Maintenant, c’est presque ceux qui l’ont encore qu’on juge!! 😅

Les temps ont bien changé! Avant tu avais deux options : le câble ou les oreilles de lapin. Sans l’un ou l’autre, tu ne captais rien pantoute. Évidemment, avec les réseaux sociaux et la multiplicité des plateformes de streaming, les gens ont de moins en moins besoin du câble régulier pour avoir accès à du contenu. En plus, je sais pas si t’es comme moi, mais depuis qu’on a des enregistreurs numériques et qu’on peut écouter des émissions en différé, les pubs qu’on subit lorsqu’on écoute en direct me purgent encore plus qu’avant!

Après un été passé dehors et plusieurs fins de semaine en camping sans télé, la minimaliste en moi a commencé à remettre en question l’utilité d’avoir le câble à la maison. Après tout, on écoute presque juste RDI et District 31; ça vaut tu vraiment la peine de payer 40$ par mois pour ça?

J’ai donc réussi à convaincre Monsieur Fourmi de couper le câble (je n’obtiens jamais rien sans négociations ici!) J’en avais déjà plein mon cass’ de Vidéotron; on avait déjà coupé le téléphone à la maison, changé de fournisseur Internet pour un moins cher illimité (Coucou Oxio! 👋), il nous restait juste le câble de base, donc environ 40$ par mois (23,99$ + une panoplie de frais ramenant le tout à 36,82$..! 🙄) et j’étais bien déterminée à faire baisser cette mensualité-là!

Nous payions déjà pour Netflix, même en ayant le câble, donc on l’a gardé. On a cependant ajouté la version payante de TouTV, parce que comme je te disais plus tôt, les pubs, ça me purge! Nous payons donc 7,70$ pour Netflix (15,39$ divisé en 2 parce qu’on partage notre compte avec un membre de la famille – si tu fais pas déjà ça, tu devrais!) + 8,04$ pour TouTV, donc 15,74$ par mois pour les abonnements.

Avec tout ça, ça te prend quand même un appareil avec quoi streamer le contenu sur ta télé – ma Sony 2010 a l’avantage d’être rentabilisée depuis belle lurette, mais les télés n’étaient pas encore intelligentes à cette époque! J’ai une AppleTV qui doit bien dater de 2010 aussi et qui faisait la job jusqu’à présent mais qui ne supporte pas TouTV. Fatiguée de streamer de mon cellulaire vers la télé, j’ai finalement décidé d’investir dans un FireStick (50$) afin de régler la situation et de rendre ma télé presque aussi intelligente qu’une 2020!

Honnêtement, je suis ravie du changement. Les chaînes « de base », soit Radio-Canada, TVA et Noovo (CTV et CBC en anglais également) , sont toutes facilement accessibles en ligne, tant pour l’écoute en direct que pour écouter des rediffusions d’émissions. Le FireStick offre selon moi le meilleur rapport qualité/prix/compatibilité parce qu’on peut y télécharger facilement les applications de nos postes de télé favoris et ainsi y avoir accès rapidement et facilement. Sinon, il reste toujours la possibilité d’aller directement sur Firefox (ou n’importe quel fureteur, mais Firefox permet un blocage des pubs; si tu as lu jusqu’ici tu dois commencer à comprendre que c’est mon combat #1!) pour accéder au site web de la chaîne et ainsi avoir accès à la majorité du contenu.

En gros, couper le câble m’a fait réaliser à quel point je payais pour du contenu qui est offert gratuitement. Avant de devoir me débrouiller pour trouver mes émissions habituelles, je ne savais pas du tout qu’elles étaient pas mal toutes disponibles en ligne, et ce gratuitement la plupart du temps! Si tu hésites à faire le move, je te conseille fortement de faire des recherches afin de voir comment et où tu pourrais écouter les mêmes émissions, sans câble.

Évidemment, le fait ne plus avoir accès rapidement et facilement à du contenu simplement en ouvrant la télé et en zappant, ça « alourdit » un peu la tâche, mais personnellement je vois plutôt ça comme un frein à mes envies de regarder du contenu insipide devant lequel perdre mon après-midi tout entier. Maintenant, on écoute pas mal juste ce qu’on a vraiment envie d’écouter, et bien qu’on puisse encore se perdre dans les dédales des milliards de choix qu’offrent Netflix et TouTV, le « fastfood » télévisuel (après la fast-fashion, la fast-TV? haha!) est un tantinet moins accessible. J’écoute encore OD, mais je n’ai plus l’excuse de dire que je suis tombée dessus par hasard; ben non, maintenant je vais le chercher moi-même sur Noovo, et je l’écoute parfois même en direct en me coltinant les maudites publicités du diable! Finies les excuses; en 2020, je m’assume! 💁‍♀️

Point à noter cependant : la télé consultée 100% en ligne consomme évidemment des données et nécessite d’avoir une connexion Internet illimitée, ou du moins avec une bonne capacité! Si tu as une connexion « de base », il faudra peut-être penser à l’augmenter, ce qu’il faudra évidemment considérer dans le coût global. Personnellement, comme je le disais plus tôt, avec Oxio nous avons une connexion illimitée à très bas prix, donc aucun problème à ce niveau! (J’ai l’air d’être payée pour dire ça, mais ce n’est vraiment pas le cas; je suis juste une cliente satisfaite! Par contre je peux te donner un code de référencement qui nous donnera chacun 25$ de rabais : RSYZLC5)

Je n’ai pas l’intention de bannir complètement la télé de la maison un jour, bien que ce soit un objectif que j’aimerais atteindre éventuellement. Nous n’avons qu’une seule télé dans la maison, elle est allumée quelques heures par jour uniquement, et bien qu’elle serve entre autres à écouter OD, elle sert surtout à écouter des documentaires, des films & des séries qui alimentent nos conversations, nous apprennent des choses nouvelles et nous permettent de parfaire notre culture. La télé n’est pas le diable en personne, sauf peut-être si on l’utilise à s’abrutir..!

Comme chaque chose, le point est surtout de te demander si tu trouves que le coût mensuel que tu paies vaut pleinement le bénéfice que tu en tires. Pour moi, 40$ par mois, c’était plus que ce que j’étais prête à payer pour la télé. Si toi aussi tu trouves que c’est trop cher payé, sache que des alternatives intéressantes s’offrent à toi!

Occuper ton confinement sans dépenser une cenne.

On peut dire que le monde a bien changé depuis la dernière fois que j’ai écrit ici! D’abord, j’espère que t’es correct, en santé, que t’as pas perdu ta job ou que si tu l’as perdue, que t’as reçu ton aide d’urgence ou ton chômage. J’espère que toute ta famille va bien, que vous vous en sortez malgré tout, pis que même si tes enfants et/ou ta douce moitié commencent un peu à te tomber sur les nerfs de temps en temps, que tu réalises que t’es chanceux de les avoir maintenant que c’est pas mal les seules personnes que tu côtoies.

Après 4 semaines de confinement, ça se peut que tu commences à manquer d’imagination pour occuper tes journées. Si t’as pas la chance de télétravailler comme certains (je sais pas si on peut appeler ça une chance, mais à ce temps-ci, conserver ton revenu c’est quand même une chance, sois-en conscient!), tu dois commencer à trouver qu’il y a plusieurs heures à occuper dans une journée, surtout quand t’en passes pas 2 dans le trafic, 1 à courir les différents rendez-vous pis 3 autres à flâner sur Facebook le soir pour vider ton cerveau un peu.

Voici donc quelques idées pour occuper tes journées, des idées gratis parce que t’as peut-être pas d’argent de trop de ce temps-là, mais surtout parce que je suis cheap, tout simplement. 😀

Lis.

Je suis sûre que t’as des dizaines de livres à la maison que t’as jamais eu le temps de lire ou que tu veux relire depuis longtemps. Perso, je suis la première à dire que j’ai pas le temps de lire, pis je suis presque contente quand je fais de l’insomnie parce que ça me permet de lire 2-3 heures d’affilée — je serai fatiguée, mais au moins j’aurai rentabilisé mes heures à faire quelque chose d’intéressant!

Si t’as pas de livres à la maison, c’est pas une raison! La plupart des bibliothèques municipales offrent maintenant le prêt numérique, que tu peux lire directement sur ta tablette ou même ton ordinateur, soit en le téléchargeant, soit en le lisant en ligne. T’aimes pas lire à l’écran, tu trouves ça poche et moins l’fun que tourner des pages? Tu vas t’habituer, pis si t’es comme moi pis que tu lis pendant tes insomnies, ben t’auras pas à réveiller la personne qui dort à côté de toi en allumant la lumière pour lire. En prime tu vas pouvoir lire couché sur le côté, bien enfoui sous tes couvertures avec juste une main qui sort pour tourner les pages. Si ça c’est pas une belle plus-value!

Si ta bibliothèque municipale ne l’offre pas, tu peux te tourner vers la BaNQ qui offre une énorme variété de livres, périodiques, en anglais et en français. Et évdidemment, c’est gratuit! (Si la BaNQ devenait payante demain matin, je paierais sans broncher. C’est te dire à quel point c’est intéressant!)

Fais à manger.

Faut pas se faire d’accroire, on va probablement tous prendre 20lbs pendant ce confinement-là. Je sais pas quel phénomène étrange se passe quand on est trop souvent à la maison, mais le vieux popcorn passé date en 2015 qui traîne dans le fond de ton garde-manger peut soudainement te paraître intéressant. La bonne nouvelle, c’est que vu que c’est rendu ben ben compliqué d’aller à l’épicerie, une fois que tu vas avoir mangé tout ce qui traîne dans tes armoires, tu vas devoir devenir inventif.

Ça fait que fais à manger. Cuisine des affaires que t’as jamais faites. Essaie des recettes que tu trouvais donc ben compliquées et trop d’ouvrage avant; t’as le temps à c’t’heure! Qu’est-ce que t’as de mieux à faire anyway? Laver tes planchers?

Vu que le confinement semble inciter les gens à faire le ménage qu’iils ont jamais le temps de faire, tu risques de te retrouver avec des vieux cannages pis des affaires que tu sais même pas pourquoi t’as déjà acheté ça. Fais-en un défi personnel : tape sur Google les 2-3 ingrédients improbables que t’as trouvés, pis je suis sûre que quelqu’un quelque part a déjà inventé une recette avec ça dedans.

En prime, ça va sûrement intéresser tes enfants. Normalement t’haïs ben ça faire à manger avec eux parce que ça prend 2 fois plus de temps, mais maintenant c’est rendu ça l’avantage! Ça va occuper une plus grosse portion de ta journée, pis eux vont être super contents. Win-win!

J’ai fait des bagels (je savais même pas que ça pouvait se faire maison, imagine!), des tourtières végé, du pain, des biscuits à l’avoine avec un restant de beurre de peanut au miel qui traînait… Sois imaginatif pis au lieu d’acheter des cochonneries déjà faites, fais les tiennes! En plus en étant un peu plus auto-suffisant, tu vas te pointer moins souvent à l’épicerie.

Écoute des podcasts.

Les réseaux ont bien beau avoir déverrouillé des dizaines de postes de télé gratuitement, à part te gaver de pubs entre deux points de presse un peu décâlissants, ça te divertira pas tant que ça. Si tu veux te changer les idées un peu pis consommer autre chose que des nouvelles sur la COVID-19, les podcasts sont là pour toi! Gratuits, ils sont présents en quantité industrielle (surtout si tu comprends bien l’anglais). Des podcasts humoristiques, des grandes entrevues, des sujets sérieux.. tu peux y trouver n’importe quoi sur n’importe quel sujet, suffit de fouiller un peu!

Je te suggère Les pires moments de l’histoire avec Charles Beauchesne ou encore J’aime Hydro si tu l’as pas déjà vu/lu. C’est moins intimidant et impliquant que commencer un podcast qui a déjà 500 épisodes, mettons.

Fais pousser des affaires.

Ça doit être parce qu’il reste encore deux pieds de neige chez nous, mais je commence à avoir hâte en maudit de voir du vert dehors! Qu’à cela ne tienne : on en a fait pousser en-dedans! On a transformé notre desserte en serre de semis, pis on a planté plein d’affaires pas rapport dans l’espoir que ça pousse. T’as pas acheté tes graines? On s’en sacre! Comme dirait Marthe Laverdière (qui d’ailleurs, mérite vraiment le détour!), fouille dans ton frigidaire, y’en a plein des graines pis des affaires à faire pousser! Des tomates, des fraises, des poivrons… Tu peux planter ou faire repousser pas mal tout ce qui est vivant dans ton frigidaire, pis même dans tes armoires; ici on a fait germer des fèves séchées qu’on avait dans le garde-manger pis on a planté ça, je te jure ça pousse comme du chiendent! Fouille sur Internet, tu vas halluciner de voir tout ce qu’on peut faire repousser from scratch. En prime, Marthe t’explique même comment faire si jamais t’as pas de terre.

Encore là, c’est une belle activité à faire avec les kids; ils vont voir que ça prend pas cinq minutes faire pousser une tomate; la prochaine ils vont la déguster, cré-moé!

S’il y a bien quelque chose qu’on doit retenir de ce confinement-là, c’est toute la notion de temps; le temps qu’on passe confinés, le temps qui doit être meublé dans une journée, le temps qu’on prend avec ceux qu’on aime. V’là un mois, probablement que tu courrais après ta queue le ¾ du temps, que t’avais pas vraiment le temps de lire, de faire de la bouffe, encore moins de te faire pousser un jardin. Aujourd’hui, ce que t’as en quantité industrielle, c’est du temps, que tu dois apprendre à te réapproprier.

Le temps c’est de l’argent ça l’air. Mais moi ce que je réalise, c’est plutôt que le temps, c’est une richesse. C’est toi que ça devrait remplir; pas ton compte en banque.

Arrête de voir ce temps-là comme improductif, pis questionne-toi sur sa réelle valeur, au fond. La vie te force à prendre un break; profites-en donc pour mijoter tout ça.

Bon confinement! ✌️

Comment magasiner en ligne comme un champion.

Je sais pas si t’es comme moi, mais plus ça va, moins j’ai envie de me déplacer au magasin pour acheter quelque chose. Quand c’est rendu que tu fais même ton épicerie en ligne, on dirait que la simple idée d’arrêter faire une commission est devenu un fardeau insurmontable. Bon, j’exagère, mais j’ai vraiment pris goût au temps libéré dans ma fin de semaine, temps que je ne passe pas à arpenter les allées bondées de l’épicerie. 💪

En plus, en achetant en ligne, je trouve que ça diminue un peu l’impulsion. Quand t’es au magasin, tu prends l’article dans tes mains, tu as envie de l’avoir là, maintenant. Mais en ligne, c’est moins comme ça, sauf évidemment si tu drunkshop sur Amazon le vendredi soir. Là je te promets rien! 🤷‍♀️

Alors pour t’aider à être plus sage dans ton magasinage en ligne, voici quelques principes primordiaux à respecter selon moi :

Règle # 1 : ne paie JAMAIS le shipping.

À moins vraiment que l’article que tu veux acheter se vende le triple du prix en magasin et que même en incluant le shipping, ça te revienne moins cher en ligne, normalement, tu ne devrais jamais payer pour le shipping. La plupart des magasins offrent l’expédition gratuite à condition d’acheter pour un montant minimal, qui est habituellement assez raisonnable. Là entends-moi bien : je ne suis pas en train de te dire d’acheter pour 100$ de stock dans le but d’économiser 12$ de shipping, ce serait absurde. Mais si on prend exemple sur Amazon, qui offre le shipping gratuit à partir de 35$ d’achat, je pense que t’es capable de te trouver de quoi remplir ton panier jusqu’à 35$ en y ajoutant des affaires que tu achèterais anyway.

Chose importante aussi à vérifier : s’assurer que les retours sont également gratuits. Si on achète des vêtements et qu’on doit en plus payer pour retourner ce qui ne nous fait pas, on est doublement perdant!

Règle # 2 : autant que possible, attends un peu avant de procéder au checkout.

Je t’ai déjà dit de ne jamais procéder tout de suite au checkout quand t’achètes en ligne; non seulement ça t’empêche de faire un achat impulsif, mais en prime, ça déclenche aussi une tactique de vente chez plusieurs commerçants : quand tu mets des articles dans ton panier sans procéder au checkout et que tu quittes le site, c’est très fréquent que tu reçoives ensuite un e-mail pour te dire que tu as oublié de compléter ta commande. Si tu attends encore un peu, souvent le commerçant va même t’envoyer un second e-mail qui contient un rabais pour t’inciter à acheter. Bingo! Tu viens de te mériter 10-15% de rabais supplémentaire sur quelque chose que tu avais probablement déjà l’intention d’acheter. 💰

Règle # 3 : vérifie toujours si tu peux appliquer un code promo.

La plupart des sites où tu peux faire des achats en ligne font des promotions régulièrement. Évidemment, le mieux c’est d’attendre lesdites promotions, mais ce n’est pas toujours possible! Par contre, une simple recherche Google du genre « code promo magasin X » te donne souvent une liste des codes promo qui fonctionnent pour obtenir un rabais supplémentaire ou le shipping gratuit. Mieux que ça, des applications comme Honey s’intègrent directement dans Chrome pour appliquer des rabais lors du checkout. Une amie a récemment économisé 40% sur une réservation d’hôtel à New York, simplement en googlant « code promo hôtel X ». Qui ne tente rien n’a rien!

Certains magasins (comme OldNavy pour ne pas le nommer!) ont toujours des dizaines de promotions pas claires en même temps, ce qui fait qu’on arrive souvent au checkout sans trop comprendre pourquoi certains articles ont droit au rabais et pas d’autres. Si ça t’arrive, n’hésite surtout pas à communiquer avec la compagnie pour éclaircir le tout; personnellement, je finis toujours par avoir un rabais supplémentaire appliqué sur tous mes articles alors que ceux-ci ne se « qualifiaient » supposément pas pour un rabais. J’oserais jamais faire ça en magasin, mais par e-mail, je suis 0 gênée!

C’est probablement pour toutes ces raisons que je préfère maintenant magasiner en ligne plutôt qu’en vrai; c’est ben plate, mais en vrai, j’ai jamais droit à un rabais de plus, je paie souvent plus cher et surtout, personne vient me porter mes achats directement chez nous!

Parce qu’après tout, je suis économe de mon argent, mais aussi de mon temps et de mes déplacements! ✌️

Chiffrer la beauté.

Quand je regarde autour de moi, je me rends compte que beaucoup de filles (et de gars, ne soyons pas sexistes!) coûtent cher en maudit à entretenir.

Coiffure, manucure, cils, esthéticienne, vêtements, gym, maquillage… La plupart de ces frais-là reviennent mensuellement (sinon plus!) et finissent par coûter la peau des fesses. Tout ça pour quoi? Pour être cute? Et si tu chiffrais ton coût d’entretien mensuel voir si ça vaut la peine?

Toutes ces choses-là sont facultatives, évidemment, mais je peux comprendre que t’aies envie de te dorloter un peu et d’aller voir des pros pour le faire. Par contre, plusieurs de ces choses-là peuvent être faites à la maison pour une fraction du coût.

Faisons un calcul rapide :

  • Coiffeuse : 100$ minimum tous les 2-3 mois pour une teinture/coupe (j’arrondis, mais les filles ici savent que c’est très conservateur comme estimé!) donc disons 50$ par mois
  • Manucure : 60$ aux deux semaines, donc 120$ par mois
  • Cils : 60$ pour la pose initiale et au moins 30$ par mois par la suite
  • Esthéticienne : disons 75$ au moins 4 fois par année
  • Gym : généralement autour de 30$ par mois, mais disons 15$ si t’es abonné dans un EconoFitness (si t’es en train de lire ce blog, probablement que t’es de ceux qui vont là!)
  • Vêtements : ça peut aller entre 0 et l’infini dépendamment de ton addiction au shopping, mais mettons 40$ par mois pour être extrêmement conservateurs
  • Maquillage & soins visage : disons minimum 20$ par mois, pis tout ce que t’as c’est un mascara pis un démaquillant

C’est donc 300$ par mois que tu investis sur ton apparence physique. Si c’est un montant que tu considères raisonnable pis que t’as décidé d’investir là-dedans plutôt que dans autre chose, c’est ben correct! Mais clairement, c’est pas un investissement qui risque de te rapporter grand-chose au final. À ce compte-là, tu pourrais aussi te payer 2-3 séances mensuelles chez le psy pour t’aider à accepter que t’as l’air de ce que t’as l’air! (Lancez-moi pas des roches, c’est de l’humouuuur!)

Mon point c’est plus que plusieurs de ces soins-là peuvent être faits à la maison. Tu peux très bien faire tes ongles toi-même, acheter un mascara volumisant au lieu de te faire poser 2 pouces de cils et porter ton linge plus que 3 fois avant de l’échanger pour du neuf. Je te dis pas de pu t’arranger et de pu prendre soin de toi par souci d’économie, mais je pense qu’il y a moyen de ne pas investir une fortune là-dedans mensuellement.

Pendant que Pierre-Yves McSween te demande si t’en as vraiment besoin, moi je te demande plutôt « Est-ce que ça vaut ça? » Avoir des cheveux fraîchement teints chaque mois, c’est ben le fun, mais c’est tu l’fun pour 100$ par mois mettons? Pense à ce que tu peux faire avec 100$ de plus par mois..! Des fois en relativisant les choses comme ça, ça nous permet de questionner nos choix pour éventuellement en faire des meilleurs.

3 résolutions financières (faciles) à prendre pour 2020.

Le mois de janvier n’est pas encore terminé, donc j’ai encore le droit de te parler de résolutions pour 2020! On prend souvent des résolutions qui prennent le bord avant que février n’ait pointé son nez : perdre du poids, faire plus de sport, manger mieux… Mais pourquoi on se donnerait pas des résolutions pour une meilleure santé financière, pis idéalement des résolutions qui demandent un minimum d’efforts pour un maximum de résultats? Voici quelques idées de résolutions faciles que tu pourrais prendre en 2020; je te mets au défi d’en adopter au moins une et de m’en redonner des nouvelles!

1. Programme-toi une épargne automatique

Pour vrai, c’est la meilleure affaire que j’ai découvert en 2019. Chaque deux semaines quand ma paye se dépose dans mon compte, 25% du montant (ça peut être plus, ça peut être moins) s’en va directement dans mon compte épargne. J’ai pas besoin de le gérer, ça se fait tout seul, et l’argent demeure accessible si jamais il m’arrive un pépin. Quand vient le temps de cotiser à mon REER/CÉLI, l’argent est déjà cumulé et j’ai rien senti passer!

Arrête d’accumuler des sommes dans ton compte courant; tu perds de l’argent en intérêts! Même si tu fais juste du 1%, c’est déjà 1% de plus que 0! Et comme je t’ai déjà dit, en faisant ça, tu gardes dans ton compte courant uniquement l’argent réellement disponible pour dépenser (une fois les comptes & l’hypothèque payés, mettons!)

2. Lâche le resto!

Tout le monde apprécie une bonne bouffe au resto de temps en temps, mais c’est pas vrai qu’aller au resto un midi de semaine est aussi satisfaisant! La plupart du temps, tu vas finir par manger de la pizza ou du poulet frit avec des frites, tu vas sortir de là plus pauvre de 20$ mais tu vas avoir faim 22 minutes plus tard et/ou tu vas somnoler tout l’après-midi sur ta chaise parce que tu digères la scrap que t’as engloutie. Personne sort de là gagnant, tu le vois ben!

Garde ton budget resto pour te payer un bon souper une fois de temps en temps, pis sur semaine, fais juste plus de bouffe au souper pour avoir des lunchs le lendemain. Ton porte-feuille s’en portera mieux, pis ton body aussi probablement! 👯‍♀️

Idem pour le café; arrête de passer au McDo tous les matins! Ça a ben beau coûter juste 1$ la moitié du temps, le café goûte le c*l, tu pollues en attendant en ligne avec ton char pis en plus tu génères des centaines de gobelets jetables de plus dans les poubelles. Remplis ton Thermos en partant, évite-toi un détour de plus le matin et Greta, la planète ainsi que ton portefeuille t’en seront éternellement reconnaissants. 🌿

3. Consomme moins. De toute.

Enlève tes œillères pis regarde tes finances en pleine face. Je t’avertis, ça se peut que tu sois pas super fier de toi, mais c’est important de prendre ce recul-là pour mieux avancer.

Si c’est possible, analyse tes dépenses de la dernière année en sortant le détail de tes transactions, pis fais le tri de tout ce qui était « non nécessaire », comme les 32 bébelles que tu as commandées sur Amazon (dont 22 servaient juste à compléter ton panier jusqu’à 35$ pour pas payer de shipping, avoue!) ou les 18 commandes de vêtements chez Simons. Avais-tu besoin de tout ça, ou bien c’étaient des dépenses évitables?

Avant d’acheter, réfléchis. C’est pas parce que ça coûte « juste » 20$ que tu dois faire un achat impulsif. Si t’achètes souvent en ligne, mets les articles dans ton panier mais procède jamais au checkout avant le lendemain; tu vas réaliser que bien souvent, en moins de 24h tu as déjà eu le temps de changer d’idée.

En 2020, prends tes finances en main! (On dirait un mauvais slogan; désolée pour ça, vraiment. 😳)

Parler d’argent ouvertement : oui ou non?

Cette semaine, en disant haut et fort le montant que j’allais cotiser dans mes REER/CÉLI cette année, j’ai cru sentir un certain malaise de la part de mes interlocuteurs.

Parler d’argent ouvertement, ça indispose les gens pour une raison qui m’échappe. Qu’est-ce qui met si mal à l’aise que ça dans le fait de divulguer notre salaire, ou même juste notre épargne? (Pis là je vous parle même pas de comment je suis reçue quand je dis que je veux prendre ma retraite avant 50 ans! 🙄 Ça fera l’objet d’un autre article, promis!)

Un employeur m’a déjà dit qu’il ne comprenait pas pourquoi j’avais divulgué mon salaire à mes collègues et que je ne devais pas faire ça. Pardon? S’il y a bien quelque chose qui m’appartient, c’est le salaire que je gagne, et libre à moi d’en parler ouvertement! C’est quoi le problème avec ça? T’es gêné du salaire que tu me donnes ou bien t’as peur que les autres qui font la même chose que moi se comparent et en veulent plus eux aussi? Peu importe la raison, j’ai jamais compris son point, mais très certainement, il n’était pas fondé.

Pourquoi est-ce qu’on hésite à parler ouvertement de nos salaires, de notre « richesse », quelle qu’elle soit? Il me semble justement que si on en parlait plus ouvertement, ça améliorerait la situation de tout le monde au fond! C’est vrai : si t’apprenais qu’un collègue qui fait à peu près le même travail que toi gagne 10k de plus, plutôt que d’être jaloux, tu comprendrais que c’est un objectif accessible et tu négocierais mieux ta prochaine augmentation! Et puis si t’apprenais qu’un de tes subalternes, qui gagne un salaire deux fois moins élevé que le tien, cotise quand même deux fois plus que toi à son REER, il me semble que ça te motiverait à te forcer un peu c’t’année, non?

Je sais pas si c’est typiquement québécois d’être gêné de ce qu’on a et de ne pas vouloir en parler de peur de trop sortir du lot, mais dans la vie, si tu fais de l’argent, t’as le droit d’en être fier pis t’es pas obligé de rouler en Mazda 3 au lieu d’en Tesla juste parce que tu veux pas trop détonner. (Mais si t’aimes mieux rouler en Mazda 3 parce que ça coûte moins cher, t’as vraiment le droit aussi! 😅)

Peu importe combien tu gagnes et peu importe combien tu épargnes, cet argent-là tu l’as gagné et mérité; t’as le droit d’en être fier. 👊

Ce weekend, ne succombe pas à l’appel de la (sur)consommation.

Difficile de ne pas te laisser tenter : t’as reçu 1001 courriels de pubs, le Publisac accroché après ta boîte à malle cette semaine pesait 3 tonnes et ton Facebook est envahi de promos supposément jamais vues qui ne durent qu’une seule journée! — quoi que c’est de moins en moins vrai si on compte le cyber lundi qui vient après le black friday, juste avant le boxing day pis le solde d’après Noël, suivi du solde d’après le solde d’après Noël… et ainsi de suite jusqu’à ce que ton porte-feuille soit aussi sec que ton sapin de Noël à la fin janvier.

C’est tentant tout ça. Vraiment tentant. Je connais peu de gens qui n’ont jamais besoin de rien et qui ne se laissent pas tenter par des offres alléchantes de temps en temps. Surtout avant Noël, période faste où on a davantage tendance à dépenser sans compter, enivrés qu’on est par le désir de faire plaisir aux autres (et à soi-même!)

Je te dis pas de rien acheter au Black friday ou au Cyber monday, mais je te dis d’être vigilant.

Les offres supposément imbattables qui sont placardées mur à mur dans les dépliants publicitaires, est-ce que ce sont réellement des offres si imbattables que ça? L’objet de ta convoitise, est-ce que c’est vraiment quelque chose que tu souhaitais avoir avant de constater à quel point c’était un bon deal?

Je sais pas si t’es comme moi, mais en tant qu’économe, je suis par le fait même ce que j’aime appeler une « pute à deals ». C’est vulgaire, mais avoue que t’as bien compris l’image! Dès que je vois une bonne affaire, mon envie de faire un deal devient plus grande que mon désir d’obtenir l’objet en question; savoir que je peux posséder quelque chose qui vaut 100$ pour le tiers du prix, pour vrai, ça me donne une p’tite émotion. 😳

L’affaire, c’est que souvent, on se déculpabilise de faire des achats compulsifs quand ceux-ci ne représentent pas un gros montant; que celui qui n’a jamais claqué un 20$ dans un Dollarama sans en ressentir la moindre gêne me jette la première pierre! Le problème, c’est qu’en déballant tes achats une fois rendu à la maison, tu te rends bien compte que t’avais pas besoin d’une septième spatule en silicone, pas plus que d’une troisième paire de mitaines à four. À moins d’avoir décollé une business de cupcakes sur le side, sérieux, t’avais vraiment pas besoin de ça.

Si ça fait des mois que tu magasines quelque chose et qu’en fin de semaine il est à 50% de rabais, go for it! Ce qu’on prône ici, ce n’est pas d’arrêter de dépenser, c’est seulement de bien connaître la valeur des choses afin de dépenser intelligemment. Pis faire des économies sur quelque chose que tu aurais acheté plein prix de toute façon, ça, c’est dépenser intelligemment! 👍

Alors sois vigilant face aux spéciaux qui vont croiser ta route ce weekend; si ce n’est pas un achat que tu avais déjà prévu faire, ne te laisse pas convaincre par les offres que tu vois et qui te laissent entendre que ce deal-là ne reviendra jamais dans 100 ans. Comme disait mon père : la mère des deals est pas morte; il va y en avoir d’autres. 😅